
Mbolo, samba !
Parfois, lorsqu’on reçoit de propos injurieux à notre égard, on rentre immédiatement en confrontation, soit de manière brute, soit pacifique.
Daniel Goldman, dans son livre intitulé »intelligence émotionnel », démontre que l’agressé adopte souvent mécaniquement un comportement violent vis-à-vis de son agresseur, afin de se protéger.
Chez les jeunes, la violence peut être caractérisée par une forme de mal-être qui s’interpelle par un appel à l’aide lancé aux parents et enseignants qui ne savent pas interpréter le message. Selon Noel Pelleton, il y a trois catégories de mal-être chez les jeunes : physique, relationnel et d’apprentissage.
Le mal-être physique
Le mal-être physique se caractérise par des difficultés à s’assumer : » Je suis trop mince, top gros, trop court… « . Cet enfant vit mal sa condition physique et cherche à passer inaperçue. Certains parents ne comprennent pas le message et laissent leurs enfants s’enfoncer un peu plus dans la déprime.
Le mal-être relationnel
Le mal-être relationnel s’associe au fait que le jeune n’arrive pas à trouver sa place au sein d’un groupe social : famille, école, etc.
En famille, l’enfant a l’impression que les parents ne l’aiment pas. Et par conséquent, n’arrive pas à trouver sa place au sein de la famille,
puisque ressentant la gêne de ne pas avoir les mêmes droits que le reste de la fratrie. À l’école, c’est à peine si on remarque sa présence.
En manque de confiance, ce dernier trouve sa seule manière de s’exprimer que par la violence. Une voie qui lui donne l’impression de
dominer et d’exister.
Le mal-être dans l’apprentissage
Le mal-être dans l’apprentissage se caractérise également par le fait que l’enfant éprouve des difficultés à l’école. Son manque de confiance lui donne l’impression d’être l’âne de la classe et ne ressent ne pas être à la hauteur des attentes escomptées. Le tableau devient alors sa bête noire. La réussite fuit et l’enfant s’enfonce dans le désarroi. Sans omettre que certains enfants épris d’esprits maléfiques se servent de ces canaux pour manifester des caprices. Aux parents d’en prendre