Quel mystère derrière le sikida ?

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Quel grand mystère se cache derrière le port du sikida !
Le collier de perles, tant apprécier par les femmes africaines, a diverses appellations, selon la région d’Afrique.
Au Gabon : Dja-Djal Djadjal, au Sénégal. Bbaya, en Côte d’Ivoire. Zikida au Congo et Toma en RDC.
Mais comment justifier le fait que ce collier continue à prendre de l’ampleur ?

Ce joli bijou de perles que les femmes arborent autour de leurs reins peut dénoter diverses significations selon la région dans quelle on se trouve en Afrique. En Afrique de l’Ouest, le Baya, bin bin ou djadjal est considéré comme un accessoire aphrodisiaque, au même titre qu’un string ou une paire de soutiens en dentelle. Ainsi, pour les femmes de l’Afrique de l’Ouest, arborer ce bijou est un moyen de mettre un atout de plus pour faire languir son mari, afin de le retenir : Voir sa femme avec le baya fait l’effet waouh dans la tête du mari. La vue de ces perles multicolores trouble le mari que va rentrer plutôt que d’habitude. Ce bijou ne doit être découvert par un autre homme que son mari. Le dévoiler à quelqu’un d’autre serrait perçu comme une invitation à l’infidélité Mais le baya, bin bin, djadjal en Afrique de l’Ouest n’est pas qu’un aphrodisiaque, il a aussi des vertus thérapeutiques. En effet, ce bijou permet de soigner les douleurs rénales, la poussée dentaire et éloigner les esprits maléfiques.

Le Sikida, Zikida, Toma n’a pas la même conation en Afrique centrale. Pour les femmes d’Afrique centrale, c’est un bijou comme un autre, et n’éprouve aucune contrainte à le dévoile. En Afrique centrale, dévoiler son sikida permet de mettre la femme en valeur au niveau des formes. Il reste, tout de même un accessoire de mode très apprécié. Au sujet du Sikida, Zikida, Toma, que pensent les hommes de l’Afrique centrale ?

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